- Moi, j’ai essayé toutes les thérapies, il n’y a rien qui fonctionne avec moi;
- L’hypnose…, il n’y a pas mieux, je te conseille pour arrêter de fumer, moi, en une séance, je ne fume plus.
- La Sophrologie, c’est pourri, j’ai payé pour rien, cette pro. m’a arnaqué;
- Haaaa, Monsieur « x », je le connais très bien, il est excellent comme thérapeute
- Les thérapies, c’est du placebo, ça ne marche pas. Le traitement par les médicaments, m’a permis de rester en vie aujourd’hui;
- Je suis maître Reiki, diplômé en acupuncture, reconnus par un certificat en psychothérapie, formé à la relaxologie, expert en naturopathie, j’ai suivi les cours de tel ou tel professionnel….;
- Ses prix sont peut-être chers, mais lui au moins, ses résultats parlent d’eux même;
- J’ai entendu parler de ce thérapeute, à ce qu’il parait, il est très bien;
- etc…
Chacun, de part ses expériences narre des situations qui leur sont propres. Tout ces cas de figures, je les ai côtoyés et vous avez dû en voir quelques uns également dans votre environnement. Mieux encore, quelle(s) phrase(s) se rapproche(nt) le plus de ceux que vous avez pu dire dans un dialogue. Voilà ce joli jeu de mot: les figurants, en thérapie avec son double sens, les cas de figures en thérapie. Cela s’adresse autant aux thérapeutes qu’aux souffrants.
Ces critiques doivent éveiller en vous la construction d’un moi propre d’une conscience individuelle et non le jugement de ce que l’autre « MOI » essaie de vous dire.
Une thérapie est, selon mon avis personnel, un engagement curatif, préventif, palliatif afin de rétablir un équilibre émotionnel et seulement émotionnel. En ce sens, l’équilibre n’aura pas d’effet dans le mental ou le physique ou l’égo, mais y contribuera par la force de l’émotionnel qui est le couloir, le passage qui relie les 3 autres corps.
« J’ai tout essayé; J’ai essayé telle ou telle thérapie; j’adore; je déteste (x) thérapie… » : Témoignage d’une personne qui n’est absolument pas guérie de ses blessures émotionnelles. Cela témoigne également qu’à 90%, elle n’est pas allez au bout de sa cure. Bien souvent, elles se font des idées au bout de la première, voire de la deuxième séance, alors que l’on sait tous que la première séance est la découverte des symptômes et de l’entité physique émotionnelle et mentale du sujet. Pour 10% des cas, elles ont effectivement essayé, mais à la maison, via les nouveaux modes d’informations et de communications (vidéo, internet, télévision, applications…). Sans professionnel devant eux, mais des bribes de vidéo qui sont destinées aux choix pertinents à faire entre différentes thérapies raisonnant avec le caractère de la personne.
Ces personnes sont nocives pour le professionnel car elle ne sont toujours pas guéries ou soignées. Bien souvent, des commérages (bon ou mauvais) s’installent au sujet du soignant et attirent les souffrants de même catégorie. Souffrant ou plutôt plaignant, c’est-à-dire, ceux qui viennent non pas pour guérir, mais pour trouver en face d’eux un souffre-douleur, un panseur de blessure, quelqu’un qui ira toujours dans leur sens.
La deuxième catégorie, c’est celle qui ne jurera que par leurs connaissances en dénigrant toutes les autres au profit des adeptes qui les suivent tel une secte. Ils mettent en avant la ou les thérapies qui « leur ont sauvé la vie » ou » la vie d’un proche » ou bien aussi « parce qu’un proche parent, amis, pratique une catégorie de soin, qu’il baigne tellement dedans qu’il en imprègne tout son entourage. » Cela concerne autant les pros que les clients, tous deux aveuglés par leur connaissances, s’enferment dans ce monde et deviennent rigides aux autres. De nouveau, dans cette rigidité émotionnelle, ils soignent peut-être une maladie chaude, mais crée par la même, une maladie froide.
Le cas du thérapeute aux (X) diplômes, ou le souffrant à la recherche de ce cas de figure devra, rentabiliser ses années d’études payantes, l’investissement qui en suit. Alors que toutes les thérapies sont des moyens d’expression du cœur, la méthodologie peut être raisonnée sans avoir à payer personne qui l’aurait fait à notre place (livre, formation, école, stage…) Ce type de thérapeute d’ailleurs, ne possédera, selon lui, jamais assez de diplôme, et sera en constante recherche d’argent qui bénéficiera au commerce de la santé à se développer encore et encore. Lorsqu’il aura assez donné d’argent à ces sociétés, il créera son propre commerce/formation autour de ces pratiques…
« Ce thérapeute est excellent, ses prix sont chers, ou le contraire… » Ce genre de discours ne tient qu’à celui qui les croient. En faisant de la publicité et étant référencé dans tous les médias, c’est inévitablement un thérapeute en quête d’argent. Le prix, malheureusement, doit être parfois élevé pour faire comprendre, à l’heure du tiers payant chez le médecin, que le rapport psychologique avec cette énergie, à une part d’importance dans la prise de conscience de la santé de l’émotionnelle.
On veut toujours plus, avec un minimum d’effort. Le temps, inventé par l’homme n’a que douze seigneurs du jour et douze seigneurs de nuit. Vous avez beau vouloir augmenter l’espace, cet agrandissement ne sera effectif que dans ce laps de temps et cela « depuis la nuit des temps ». Autrement dit, chercher à tout prix à gagner plus dans un espace temps qui reste le même, vous amène à votre propre perte. Cela se nomme la peur de la mort (article qui en parle aussi: prochainement)
Bref pourquoi cet article ? Pour attirer plus de clients dans mon concept ? Pour annoncer ma différence avec les thérapies diverses ? Pour informer sur ceux qui subissent ce mode de catégorie sociaux professionnelle ? Pour juger les autres ? Pour… ???
Rien de tout ça, ou peut-être bien tout à la fois, tout dépends où se situe votre égo.
« Une expérience personnelle, n’est en aucun cas une vérité universelle. » Il existe autant de thérapie que d’habitant sur cette Terre. Des connus, des moins connus et des inconnus. Chaque personne possède sa propre guérison émotionnelle à l’intérieur et l’expérience personnel qu’il en fait doit être une simple nourriture, un aliment, ou un ingrédient de plus qui agrémente la grande inconnue de la vérité universelle.
Mon père me disait, étant petit, que toute personne à un bout du puzzle et que, réuni, le puzzle donne le cadre de la vie. Je préfère parler d’aliment, ou d’ingrédient qui laisse à tous le libre choix de le mettre ou non dans sa propre soupe. Car nous sommes tous unique. Si nous comprenons l’intégrité de nos corps, cela forme alors le cadre universel de « cette soupe » à l’aide du feu qui active les éléments, la terre qui nous nourris, l’eau qui mélange, et l’air qui diffuse.
Les figures en thérapie ne représentent donc qu’une partie d’un ingrédient, à prendre en considération, dans la diversité des états de conscience qui existent en chacun de nous, mais surtout dans la responsabilité assumée et réfléchie des paroles que nous émettons.